30.7.07

Des nouvelles de Daniel




Photo by Laurent Askienazy

24.7.07

Quiz cinématographique



Devinette pour cinéphiles : à quel film de Marcel L'Herbier fait allusion Lise Deharme dans son témoignage? Merci infiniment à celui ou celle qui me donnera la (bonne) réponse.

“(...) voilà Jacques Rigaut et c’est l’homme qui me disait à moi en m’emmenant voir un film de Marcel L’Herbier qui s’appelait…enfin je sais que c’est parce qu’il y avait beaucoup de femmes nues, et moi j’aime beaucoup Marcel L’Herbier que je connaissais aussi très bien, et y avait un lustre qui était fait tout en femmes nues, c'est-à-dire au lieu qu’il y ait des ampoules tout ça, c’était éclairé, mais y avait des femmes complètement à poil, le lustre était comme ça, alors je lui dis tout bas à l’oreille, c’est comme ça Jacques dans la vie ? (...)“

21.7.07

Jacques Rigaut LIVE



Bon, le son et l'image de cette captation sont pourris mais la violence et l'énergie sont là. Les témoignages se recoupent, J.R. avait une certaine violence en lui, une violence dont le point final a été son suicide par une balle dans le coeur. Pas une balle perdue.. Ne pas confondre violence et brutalité. Jean Genet a remarquablement expliqué cette distinction dans un texte publié en 1977 : « Plus la brutalité est cassante, plus la violence qui est vie sera exigeante jusqu’à l’héroïsme »

19.7.07

Close Up



Merci à Eric & Seryeuse pour ce bel hommage à Maurice Ronet.

16.7.07

La femme sans rivale


Paris, jardins du Palais Royal, 14 juillet 2007.

"Vous êtes la femme sans rivale. Fin du règne du superlatif qui chasse l'autre." (Jacques Rigaut) La boucle est bouclée. Cette biographie sera probablement achevée dans le pays duquel Dada a surgi pour se propager dans le monde entier. Comprenne qui pourra. Bon été à toutes et à tous.

10.7.07

Un camarade




Philippe Hériat dans "L'Inhumaine" de Marcel L'Herbier


L'écrivain et acteur Philippe Hériat a connu Jacques Rigaut au lycée Louis-le-Grand. Ils étaient dans la même classe de Terminale en 1915.

9.7.07

Clin d'oeil (2)





"Moi je m'appelle Lolita
Lo ou bien Lola
Du pareil au même
Moi je m'appelle Lolita
Quand je rêve aux loups
C'est Lola qui saigne
Quand fourche ma langue
J'ai l'aphorisme,
Dadaïste de mon doux phénomène,
Moi je m'appelle Lolita
Lo de vie, lo aux amours diluviennes"

Julien Doré

Un jeune homme qui fait couler beaucoup d'encre
dans les forums :

"Julien Doré a réussi son coup.
Faire une référence à Dada, et le milieu intello-musical s’enflamme dans une pléthore de commentaires dans un quasi-surréalisme que ne renierait pas André Breton.
Ce dernier aurait pu écrire un essai sur le caractère du chanteur Doré, tant celui-ci soulève une certaine anarchie, chère à l’auteur, et dans la forme et dans le fond, des commentaires et réfléxions que suscitent son idée.
Humour ?
Autodérision ?
Du sublime au trivial, la nuance est parfois mince; nombre d’artistes ont travaillé sur cette ambivalence; Gaudi n’a-t-il pas construit tout une cathédrale, à Barcelone, à la gloire de Jésus, avec des matériaux de récupération colorés, dans un chatoiement quasi-mièvre de riche dentelles de pierres et métaux ?
En ayant accompli un sévère coup de promo pour lui et ses potes, Julien Doré a lui aussi assemblé sa “Sagrada Familia” avec du matériel de récup’ de bric et de broc, à savoir ici la protégée de Mylène et une émission Mainstream, saupoudré d’influence “vieux-mais-moderne-chanteur-français-ex-branché”.
Intellectualiser sur une prestation de la “nouvelle star”, n’est-ce pas un peu comme quand on faisait des blagues sur l’Ethiopie, un humour qui peut être considéré comme malsain, mais qui est là pour dédramatiser une sitation difficile en temps de crise ?
Car c’est bien d’une crise dont il s’agit, depuis plus de vingt ans maintenant que la musique est devenu un business à l’échelle mondiale, depuis l’apparition du vidéo-clip, en musique tout est possible, surtout le pire lorsqu’il s’agit d’overground.
Aussi, pour moi Julien Doré, c’est le show-business parvenu à son paroxysme, à l’heure d’Internet et du téléchargement, le consumérisme musical devient sa propre caricature. Personnellement, je vois là-dedans beaucoup d’autodérision, et finalement, ben je trouve ça plutôt sain."

Source le forum de Radio Libre.be

Clin d'oeil

8.7.07

Le facteur sonne toujours deux fois





Déballage impatient du très beau livre 4 Dada Suicides que m'a envoyé Martin Kay. Cet ouvrage publié par Atlas Press présente une compilation illustrée des textes de Cravan, Rigaut, Torma et Vaché.Quatre suicides? Rien de moins sûr... Cravan le noyé?, Torma une imposture littéraire? Vaché le suicide-accident? Reste Rigaut le seul suicidaire sérieux dont la mort volontaire ne laisse aucun doute. J'ai appris hier soir que Gallimard a décidé de publier l'oeuvre de Drieu dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade. Le premier tome est prévu pour 2010. La Valise vide fait partie des textes choisis. Drieu doit sourire dans sa tombe de cette tardive consécration. Sinon un article à propos du blog Rigaut dans la revue Infosurr, le surréalisme et ses alentours.

7.7.07

Chez "l'Amazone"...


Natalie Clifford Barney devant le Temple de l'Amitié

A l'instar de son ami Drieu, J.R. a fréquenté le salon de "l'Amazone", mais je n'ai pas réussi à trouver son nom parmi ceux des nombreux invités inscrits sur une carte du salon à la manière de L'Oeil Cacodylate. Louis Malle, dans une scène du "Feu follet", fait allusion au salon littéraire de Natalie Clifford Barney quand Jeanne Moreau et Maurice Ronet se rendent dans l'atelier-fumerie : "La désintoxication, drôle de chose..." On aperçoit, au début de cette scène, le célèbre et mystérieux Temple de l'Amitié dont Natalie Clifford Barney fut la propriétaire. Merci à Guillaume Demey.


Jeanne Moreau et Maurice Ronet dans "le Feu follet".
Au fond de l'image,on aperçoit les colonnes du Temple de l'Amitié