7.11.05

Jack Rigow et ses frères




"Bon, je ne dois certainement pas être la seule : on est inquiet. Pas de news depuis 8 jours, et un message elliptique "ne sais quand reviendrai"."

Merci à Isabelle de s'inquiéter, mea culpa! Depuis le début de ce blog (9 mois déjà!) j'ai habitué mes lecteurs à des "update" réguliers, disons tous les 3, 4 jours... Un rythme qu'il me sera difficile de tenir pendant peut-être deux ou trois ans encore. Dorénavant, mes mises à jour seront plus irrégulières. Je compte sur votre compréhension.:)

Mon ami américain Anton Newcomb du groupe the Brian Jonestown Massacre m'a écrit également pour me dire ce qu'il pensait des "événements" actuels dans nos banlieues : ""don't you have a car fire to put out or something?...perhaps you should get off of your computor, and bake some cookies...take them outside...and give them to those angry kids and explain to them in a calm voice that there are no ethinic communities in france...you are either french and welcome...or you should go back home. but what do i know?i am a stupid american. best wishes from burger-king-landia."

En juin dernier, lors de mes recherches à New York, j'avais tenté en vain de retrouver la maison de Cecil Parker Stewart à Oyster Bay où, un soir d'été 1924, J.R. se jeta dans un miroir dans l'espoir de passer de l'autre côté...ainsi naquit Lord Patchogue. Avant de partir, j'avais pu tout de même localiser la parcelle où se trouvait la maison et identifier l'actuel propriétaire. Je lui ai envoyé de France une lettre qui est restée sans réponse. Entre-temps, Cati Laporte a trouvé une photo aérienne (voir ci-dessus) en vente sur E-Bay de Centre Island, la presqu'île d'Oyster Bay où se situe la demeure. Je l'ai achetée. C'est Clarisse qui doit me la ramener de New York en décembre, le vendeur n'envoyant pas ses objets en Europe. Cette carte me permettra de voir la maison et de réaliser une comparaison avec la version satellitaire de Google Earth...






Valérie Stroh, la compagne de Jean-Pierre Darroussin, m'avait déjà parlé d'une version télé du "Feu follet", dans laquelle elle tenait un rôle. Frédéric Ndao m'a envoyé un mail à ce sujet : Bonjour M. Bitton. Je ne sais pas si vous êtes allé à l'Ina pour visualiser "le feu follet" adapté par Eric Emmanuel Schmitt et Gerard Vergez. Les dialogues sont de Eric Emmanuel Schmitt. Realisation de Gérard Vergez.
Les acteur principaux sont Laurent Malet dans le rôle d'Alain Leroy. Christine Boisson dans le rôle de Dorothy/Gladys Barber. Thierry Fortineau, Josiane Stoleru, Valérie Stroh. Vous trouverez ci joint quelques images capturées sur écran."

Je suis curieux de voir cette version, d'autant plus que je suis un admirateur inconditionnel de la merveilleuse Christine Boisson...




Thomas Baumgartner me signale également la la parution du Dictionnaire Zéro aux éditions Melville qui présentent ainsi leur ouvrage : "Dans la lignée du Glossaire, j'y serre mes gloses de Michel Leiris, et du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert, Nicolas Boissier et Grégory Noirot nous proposent 125 définitions subjectives et fantaisistes : aphorismes, poèmes, récits, recettes, anecdotes...
Chaque définition est l'occasion de faire surgir un univers bariolé et ludique, qui puise son inspiration dans toutes les sources du savoir pour renouveler le regard du lecteur : Épouvantail retrace les pérégrinations d'un chanteur punk, Journal l'art divinatoire de la presse, Nuage la dispute entre frères ennemis? À la fois art poétique héritier du surréalisme et manuel d'art de vivre, ce texte mêle éléments mythiques et enjeux plus actuels. Ces fragments, qui autorisent une lecture aléatoire, tissent cependant une même recherche : introduire du « jeu », dans tous les sens du terme, au sein de l?existence. Dans cette sorte de « brocante » des mots, telle que l?évoque le préambule, ceux-ci redeviennent « trouvailles » de chineur, incitations à recréer les mots et le monde : « Zéro est une clairière. Celle où tout commence. »

J.R. est mentionné dans ce dictionnaire zéro à la définition du mot "canular"...
Grégory Noirot, l'auteur de la notice, avait déjà signé un article sur Rigaut.




"Je ne laisserai pas Dieu choisir le jour de ma mort"
"Très souvent. Je me passe la scène de ce moment-là... C'est de ne pas le faire qui est difficile. Mener une réflexion pour ne pas passer à l'acte. Le faire, c'est un jeu d'enfant". Jacques Rigaut a écrit quasiment les mêmes propos, mais c'est Alain Delon qui a les a tenus récemment dans un entretien avec Paris Match. Il faut se souvenir qu'Alain Delon a été l'ami de Maurice Ronet : « Je n'ai pas encore digéré le départ de Maurice Ronet. (...) Si tu demandes aux jeunes qui c'est, il n'y en a même pas un seul qui le sait. « Maurice Ronet, c'est quoi ? Un politique ? »Il faut aussi se souvenir de "Plein Soleil", du "Guépard", de "La Piscine", du "Samouraï", de "Monsieur Klein" et le meilleur pour la fin, de "Rocco et ses frères"...