19.8.05

Inondation à la BN




Après-midi à la Bibliothèque nationale. Je renouvelle ma carte de lecteur. "Votre sujet, toujours Jacques Rigaut?" Hé oui! toujours lui... Les communications se font au compte-gouttes. Une charmante bibliothécaire m'explique qu'il y a eu une inondation et que les magasiniers sont occupés à sauver les livres à l'aide de sèche-cheveux. Je rencontre le directeur de la réserve qui doit me communiquer une correspondance. Reçu e-mail de la mairie de Châtenay-Malabry : "Je n'ai rien trouvé sur Rigaut ni sur son suicide." Coup de fil aux archives départementales des Hauts-de-Seine. Je tombe sur un archiviste enthousiaste qui va faire des recherches pour moi. Je dois retourner aux archives de la Préfecture de police de Paris. Châtenay a l'époque dépendait administrativement du département de la Seine. Ai retrouvé la fille de la propriétaire de la maison de la rue Singer. Elle a plus de 80 ans aujourd'hui. Nous échangeons des mails : " Je continue a chercher dans ma mémoire ce qui se passait rue Singer. tout ce que je sais c'est que maman avait hâte de s'en débarrasser, apparemment elle n'y avait que des ennuis. Elle n'aurait pas approuvé la drogue et le genre de partie dont vous parlez. Peut-être, est-ce à cause de Jacques Rigaut qu'elle avait tous ces problémes."

"Chère Madame, Merci pour vos réponses. Je ne pense pas que Jacques Rigaut ait causé des problèmes à votre mère, car malgré sa toxicomanie, c'était un homme charmant et discret."